C'était hier,

un atelier de soins esthétiques organisé à l'IGR

par l'association "Belle et bien"

http://www.bellebien.fr/

 Un grand moment de partage, de complicité et de rires

avec 3 esthéticiennes bénévoles

et  9 "patientes impatientes" de 26 à 83 ans !

Je suis ressortie de là avec une énorme trousse

de produits de très haute gamme !

...parce que je le vaux bien !   ;-)

Et le sourire aux lèvres !

 "Le cancer ne m'a pris ni ma vie ni ma féminité !"

 http://auseindesadifference.com/

Hier le cours de sophrologie portait sur le sommeil.

ou : Comment se reprogrammer pour retrouver de douces nuits

en toute sérénité...

Coïncidence ou effet Coué :

cette nuit, j'ai dormi 8 h d'affilée !

première fois depuis des mois, voire des années !

Hier, j'ai dit à "ma" ( ... non,  à "la" *  ) sophrologue

combien ces séances me parlent.

Je lui ai demandé des références de livres,

mais elle aussi a beaucoup lu d'ouvrages de méditation,

et se sert à présent de son expérience personnelle,

de son vécu,

pour nous apporter, nous offrir, partager.

J'ai été étonnée qu'elle ne connaisse pas Christophe André,

"mon" maître es Mindfulness.

Mais bon... elle ne connaît pas non plus "Maître Patate " !

Un lien intéressant pour les insomniaques :

http://www.accrosante.com/famille/sommeil.html

Un conseil pour les "toujours fatigués" :

Ne pas se programmer "déjà fatigué" au réveil !

Et puis éviter de se faire pomper son énergie vitale

par les personnes négatives.

Ce n'est pas égoïste que de refuser de les écouter se lamenter,

c'est juste préserver ce temps qui m'est devenu précieux.

( Et puis d'ailleurs ce n'est pas leur rendre service non plus

car c'est les maintenir dans cet état d'esprit.)

Alors ... comment ça va bien aujourd'hui ?

P.S. : *

Je ne veux plus dire ni entendre parler de "ma" sophrologue, "ma" kiné, "ma" gynéco,

ni encore moins de "mon" cancer, "ma" chimio (... du style : "depuis quand tu as terminé "ta" radiothérapie ? comment tu as supporté "ta" chimio" ?)

Tout cela ne m'appartient pas ou plus...

J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour MA santé !

Un petit extrait d'un spectacle que j'ai vu hier soir !

ça donne la pêche !

ça fait bouger, danser, chanter !

http://www.swinginglifemusical.com/Swinging%20Life/Reservations.php

Musique, danse, chant, théâtre, écriture, dessin,

toute forme artistique participe d'une riche Terre Happy !

A chacun de trouver la clé de la porte à ouvrir

pour trouver ce que l'on cherche au fond de soi !

Vous connaissez mon engouement

pour le Dalaï lama et sa philosophie du sourire ...

A présent, j'ai aussi une affection particulière pour François !

" Le « vrai pouvoir » d'un pape est « le service humble, concret », déclare le pape François, il appelle à « faire attention à tout le monde », à se « protéger réciproquement ». Il réclame plus d'entraide pour « les plus fragiles » au sein de la famille : « les personnes âgées, les enfants, les pauvres ». Il demande aux catholiques de « ne pas avoir peur de la bonté et de la tendresse »."

" En moins d'une semaine, le Pape François aura séduit la majorité des fidèles,

grâce à sa simplicité et à son humour, qualités si rares dans cette fonction."

J'ai besoin de cette foi là, de ces valeurs là, pour croire encore

que tout est toujours possible, ici et au-delà...

J'ai l'intuition que mon voyage en Terre Happy est sur le point de s'achever.

Je vais pouvoir déposer les "valises" de tout ce qui pesait sur moi,

et tout ce que le "mal a dit"...

Mes questions existentielles ont trouvé écho et réponses

grâce aux rencontres profondément humaines

que j'ai faites depuis un an.

*

http://www.ligue-cancer.net/article/publications/vivre

 Merci aussi à l'écriture

qui permet d'extérioriser, d'exprimer, de partager,

d'analyser et de soigner les bleus à l'âme !

Dans l'entreprise de mon mari, une (énorme) urne vient d'être mise à disposition, avec bloc-notes et enveloppes fournis, pour que chaque personne de l'équipe puisse "écrire ce qu'il n'arrive pas à dire".

Mon mari trouve l'idée plutôt risible voire malsaine, et surtout inutile : c'est le "chef" qui ramassera les copies tous les soirs... et qui fera le tri, sans que l'anonymat ne soit forcément respecté (vu que chacun va exprimer ses revendications dans son domaine particulier... L'identité sera vite reconnaissable ) et puis tout ça ne servira qu'à entretenir un système où règne la loi de l'argent et des carrières qui vont avec...

Quant à moi, mon réflexe devant cette initiative fut plutôt positif. Combien de fois j'aimerais pouvoir exprimer à l'oral tout ce que  j'écris... Et combien de fois j'aimerais que ma hiérarchie ou même certaines personnes de mon entourage "devinent" ce que je pense !

J'ai toujours écrit sur mes cahiers, puis à l'heure d'internet, sur mon blog...

J'ai ouvert ce blog en 2007, dans le prolongement de ce que j'écrivais jusqu'à présent en privé, pour avoir aussi la possibilité d'y adjoindre des images, des photos, des références de livres, des liens, bref, joindre l'utile à l'agréable, faire de ma vie un petit "objet d'art" à la manière de ceux qui aiment scrapbooker leurs photos de famille ...

 Et puis en janvier 2012, j'ai eu besoin d'ouvrir un autre blog, que peu fréquentent, destiné comme beaucoup de femmes l'ont fait avant moi, à témoigner, sur le cancer qui m'a touchée.

... comme si le sujet restait pour moi de l'ordre de l'intime, presque tabou pour le regard de la société, par peur d'aborder le sujet, de dire les traitements lourds que cette maladie représente, les petites phrases assassines aussi de certains, et puis bien entendu de l'inconnu au bout de l'aléatoire guérison.

Ce soir, je vois le "médecin expert" , je lui remettrai une grande page de compte-rendu de mon séjour en radiothérapie, j'aurais aimé pouvoir faire de même aux autres étapes de mon parcours.

On nous remet régulièrement des "questionnaires-qualité"; c'est à la mode, ça fait partie du système d'évaluation développé à outrance dans notre société actuelle.

Mais ces questionnaires ne servent-ils pas au "système" à se déculpabiliser voire à se décharger de tout ce qui ne fonctionne pas...

En tient-on compte réellement pour améliorer tout ce qui touche à l'humain ?

Les suicides dans les différentes entreprises ont mis en lumière des malaises, mais on continue à vivre "avec".

Je pense à mon retour sur la grande scène de l'Education Nationale" en septembre.

Je continue à travailler sur moi-même pour faire ce qui me convient, même si je n'oserai pas toujours le dire.

Pas besoin de syndicat, ni de porte-parole, ni du regard ou de l'accord d'autrui... juste être en accord avec moi-même.

M'affirmer plutôt que de vouloir convaincre ou plaire à tout le monde.

Etre en bonne compagnie avec moi-même.

Un livre très utile en ce sens ...

Aller n'importe où,
vers le ciel
ou vers la mer,
vers la montagne
ou vers la plaine !
Partir !
Aller n'importe où,
vers le travail,
vers la beauté ou vers l'amour !
Mais que ce soit avec une âme pleine
de rêves et de lumières,
avec une âme pleine
de bonté, de force et de pardon !

S'habiller de courage et d'espoir,
et partir,
malgré les matins glacés,
les midis de feu,
les soirs sans étoiles,
raccommoder, s'il le faut,
nos coeurs
comme des voiles trouées,
arrachées
au mât des bateaux.
Mais partir !
Aller n'importe où
et malgré tout !

Accomplir une oeuvre !
Et que l'oeuvre choisie
soit belle,
et qu'on y mette tout son coeur,
et qu'on lui donne toute sa vie.   

                                Cécile Chabot

M'embrasseriez-vous ?

"Je chante un baiser
Je chante un baiser osé
Sur mes lèvres déposé
Par une inconnue que j'ai croisée
Je chante un baiser

Elle s'est avancée
Rien n'avait été organisé
Autour de moi elle a mis ses bras croisés
Et ses yeux se sont fermés

Toi qui a mis
Sur ma langue ta langue amie
Et dans mon cœur un décalcomanie
Marqué liberté liberté chérie

Si tout est moyen
Si la vie est un film de rien
Ce passage-là était vraiment bien
Ce passage-là était bien

Elle est repartie
Un air lassé de reine alanguie
Sur la digue un petit point parti
Dans l'audi de son mari
Ah ! son mari

Je chante un baiser
Je chante un baiser osé
Sur mes lèvres déposé"

                                        Souchon

" Les yeux couleur de cendre, avec leurs rêves,
les yeux couleur de ciel, avec leurs illuminations,
les yeux couleur de miel, avec leurs friandises,
les yeux couleur du café, avec leur force attirante,
les yeux qui recueillent avec soin
la force et la douceur contenues
dans tout ce qui les entoure.

Tous les yeux…
Ceux qui te rappellent la limpidité du ciel,
et ceux où fait halte et se repose
la profondeur des mers.
Ceux qui te montrent en eux
les déserts et leurs mirages.

Ceux qui s’enfoncent
à force d’approfondir les mots
et de réfléchir leur sens.
Ceux dont la vision est vaste,
et le mouvement retenu.
Ceux dont les paupières couvent la flamme
d’un mouvement calme,
et d’autres, d’autres encore…

Les yeux qui s’émeuvent, les yeux qui méditent,
les yeux qui savourent,
et ceux dont les eaux troubles multiplient les secrets... "

                                            Mayy Ziyada

                                                    et Merci Litllesun...

"Aimer plaire, c'est préférer l'autre à soi-même.

Ce manque de confiance en soi nous habite longtemps.

Puis arrive un jour où l'on se préfère et où l'on s'aperçoit que les autres aussi nous préfèrent ainsi."

"Le meilleur est notre pire.

( Je pense aux amants, à ces moments volés,

qui coûtent si cher souvent .)"

                                                                           C. Orban

"Si j'étais elle
Je saurais dire tant de ces choses
Tant de ces mots qu'elle ne dit pas
De sa voix douce à en frémir
Si j'étais elle
Je ne voudrais pas de tous ces songes
De tous ces drôles de mensonges
Qu'elle s'invente pour s'enfuir

Mais il n'y a qu'elle
Qui sait se taire ainsi
Et elle se cache dans ses silences
Comme une toute petite fille
Mais il n'y a qu'elle
Qui sait se fuir comme ça
Et elle s'allonge dans son absence
Tout contre moi tout contre moi.

Si j'étais elle
Je ne chercherais pas tellement d'excuses
Paroles vaines et vains refuges
Tristes armes de combat
Si j'étais elle
Je n'aimerais pas me voir souffrir
À en crever à la maudire
Pour tout ce mal qu'elle pose là


Si j'étais elle
Je laisserais que tout se glisse
Que tout se passe et très en douce
C'est qu'elle est douce croyez-moi
Si j'étais elle je voudrais bien juste pour voir
Juste pour rien, juste comme ça, comment ça serait...
Cet amour-là..."
                                            J. Clerc

     "Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant.
Comme, comme, comme avant...

Y a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on n' arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner...

Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant."

                           M. Berger

" Un esquimau et un éthiopien se rencontrent dans une zone tempérée.

Tous deux s’exclament : " J’ai froid, dit l’éthiopien, donne-moi tes peaux ! "

" J’ai chaud , dit l’esquimau, donne-moi tes plumes ! "

Si l’on considère que la zone tempérée est le territoire de l’amour où se définit l’entente entre un homme et une femme, cette fable illustre à merveille ce qu’on appelle le don de soi et le besoin de l’autre. "

                                                                                           R. Jaccard

"Quelque part au fond de chacun se trouve un jardin. Dans ce jardin poussent nos pensées les plus secrètes, nos actes inavoués. Certains souffrent de culpabilité vis à vis de l'entretien de ce jardin. Pourtant si ce jardin existe, c'est bien parce que nous l'avons créé. Alors pourquoi en avoir peur ? Pourquoi même essayer parfois de se le cacher ?
Dans ce jardin nous semons les graines de nos expériences de vie. Il est dans notre intérêt de nous en occuper, afin que ces graines germent puis poussent et enfin arrivent à maturation. Ensuite nous pouvons récolter et changer.
Ceux qui n'entretiennent pas ou peu ce jardin parce qu'ils en ont honte ou qu'ils le craignent, développent la culpabilité. Les graines sont semées mais, laissées à l'abandon, grandissent plus ou moins bien et parfois meurent avant même d'avoir éclos.
Avoir un jardin secret correspond à semer les graines de nos expériences pour voir où elles nous mènent, ce qu'elles éveillent en nous, et finir par découvrir qui nous sommes vraiment.
Au fur et à mesure que ce jardin fleurit (parce que nous nous en occupons) nous apprenons davantage sur nous-même. Ce jardin évolue et devient une île aux trésors. Ses trésors sont faits pour être découverts.
Quand vous ne craindrez plus votre jardin secret vous prendrez vraiment la vie avec philosophie d'une manière permanente. Vous vivrez au paradis.
Cultivez donc vos jardins secrets sans culpabilité, cueillez-y les fleurs de votre vie, enrichissez-vous de ses trésors et devenez HEUREUX."

               L'Ysa...un jardin à visiter par ici :     http://les-pensees-de-lysa.blogs.psychologies.com/

"Une activité intense, que ce soit à l'école ou à l'université, à l'église ou au marché, est le symptôme d'un manque d'énergie alors que la faculté d'être oisif est la marque d'un large appétit et d'une conscience aigüe de sa propre identité."   

                                                              Stevenson- Une apologie des oisifs

...Paradoxal ?

Non, beaucoup de personnes courent après le temps et fuient leur propre existence,

à travers de multiples activités ou un surinvestissement au travail...

Il est bien plus difficile et risqué de se poser et de prendre conscience de soi...

" Tout au long de mon existence, j’ai été séduite par tout ce qui " glisse et fuit d’une fuite éternelle ". J’ai été fascinée par tout ce qui, telle l’écume, brille de reflets tentateurs et illusoires. C’est quelque chose, tout de même, que cette formidable énergie que nous déployons pour tenter de remédier au vide, à l’insensé, au manque, en nous livrant corps et âme au flux et au reflux du plaisir, dans une fuite perpétuelle hors de nous-mêmes ! C’est terrible , parce que c’est vain et voué à l’échec. Telle l’écume, le plaisir disparaît sitôt que son objet est saisi. Ainsi, l’insatisfaction creuse en nous, encore et toujours plus profond, son sillage d’amertume. Tout nous échappe…

J’ai donc cherché ce qui ne fuit pas. …Faire naître du vivant en répondant de ses propres forces vives à l’appel d’un autre manque.

Que ce soit l’œuvre d’art, la recherche scientifique, l’investissement humanitaire, tout ceci fait partie de cette immense chaîne qui, de génération en génération, engendre de la vie proprement humaine. Et –qui sait ? – la relation interpersonnelle d’amitié peut aussi être ce terrain de fécondité. "

" L’amitié est le fruit de l’action désintéressée. Aimer d’amitié, c’est vouloir et agir dans l’intérêt de l’autre et non pour soi. L’amitié est ce qui , dans l’amour, dépasse la voracité. Nous sommes charnels, ça nous colle à la peau. Il y a en nous un désir de tout consommer, de s’approprier toutes les choses de la matière comme de l’esprit, et tous les êtres. Dans nos actes et dans nos relations, il y a toujours une part d’intérêt et de possessivité.

Mais dans cette marche vers l’autre, dans l’amitié authentique, se dévoile le mystère de ce qui ne passe pas, le mystère de notre propre éternité. "

                                                                                                                                           Soeur Emmanuelle

"J'ai fait la liste de ce qu'on ne sera plus
Quand tu danses, quand tu danses
Mais que deviennent les amoureux perdus
Quand tu danses, y songes-tu?


Amis non, ni amants, étrangers non plus
Quand tu danses, quand tu danses
Mais quel après, après s'être appartenus
Quand tu danses, y songes-tu?

Je crois bien que j'aurai besoin de te voir
Quand tu danses, quand tu danses
Sans te parler, ni déranger, mais te voir
Quand tu danses, y songes-tu?
                                                                          Goldman

M'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a

Marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a

Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux

Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants.."

                                                                  Renaud

"L'amour c'est quand l'autre vous regarde, pose son regard sur vous et voit, au fond, des pépites que vous ignorez, les exhume et vous les apporte. Pour vous enrichir, vous agrandir, vous rendre libre. Le regard d'amour qui fait de vous une autre, vous donne de grands espaces où galoper ivre de bonheur et de fierté."

                                                                                                       K. Pancol

"Le quiproquo est l'exacte contrepartie de la créativité qu'offrent les mots. On "aime" , d'un mot trop large, à la fois sa mère, son amant et les petits pois...

Le quiproquo est inhérent à toute lecture, car le texte ne renferme pas un unique sens caché...Les mots sont autant d'incitations sur lesquelles le lecteur s'appuie pour composer du sens, et la vraie littérature se reconnaît justement à cete liberté laissée dans l'interprétation.  Aussi le texte est-il bien souvent prétexte à rêveries et improvisations de la part du lecteur."

                                                                              F. Pernin

"Je conseille à ceux qui sont en souffrance de s'intéresser aux autres plus qu'à eux-mêmes, c'est radical."

"Tu trouveras le soleil
Dans le cœur des enfants
Sans nulle autre joie pareille
Ni sentiment plus grand
Un mot d'amour à l'oreille
Peut dans chacun réveiller un volcan pour qui l'entend...

Yalla !"

                                         Calogero

A quelle maison ressemblez-vous donc ?...

"Les maisons sont comme les gens, elles ont leur âge, leurs fatigues, leurs folies.

Ou plutôt non : ce sont les gens qui sont comme des maisons, avec leur cave, leur grenier, leurs murs et, parfois, de si claires fenêtres  donnant sur de si beaux jardins."
                                                                                          Christian Bobin

"Ce soir je viens me glisser dans tes rêves
Dans cette mer que le désir soulève
Laisse moi faire de toi mon trésor...

Tes paupières de fièvre
Sont à moi, sont à moi
Tes frayeurs, tes rêves
Sont à moi, sont à moi, sont à moi...

Quand tu t'en vas seule vers d'autres affaires
Je sais toujours où tu es sur la terre
Je gagne toujours au jeu d'colin maillard
Les yeux bandés même quand il fait noir
Tes hanches qui m'enchaînent
Sont à moi, sont à moi
Tes yeux en colère
Sont à moi, sont à moi, sont à moi

Tes jours dans la lumière
Sont à moi, sont à moi
Tes nuits, leurs mystères
Sont à moi, sont à moi, sont à moi

Jaloux
Oui jaloux
Jaloux et jaloux de tout..."

                       J. Clerc...encore (- :

"Tu sais qu'il y a un bateau qui mène au pays des rêves
Là-bas où il fait chaud, où le ciel n'a pas son pareil
Tu sais qu'au bout de cette terre
Oui les gens sèment des milliers de graines de joie...

I just wanna be free in this way
Just wanna be free in my world
Vivere per liberta
Vivere nella liberta

Alors une petite fille aussi belle que nature
Me prit par la main et m'dit : suis cette aventure
On disait même oh oui que la mer l'enviait,
Que la montagne se courbait pour la laisser passer
Elle m'emmena au loin avec une douceur sans fin
Ses bouclettes dorées dégageaient ce parfum
Qui depuis des années guidait ce chemin...

Ton chemin, mon chemin, le chemin

                       Pep's

...J'écoute et j'adore ((-:

"Utopies dans le décor "

"Une pléiade de sens en éveil

Sur une myriade de petites perles

Sur notre peau en merveille

La folie d'un baiser s'échouant comme une encre

Sur le quai des feuilles de la pensée

Un vol sans limite

Où l'on est toujours deux à chuter

A chuchoter dans l'air

Un "je t'aime" non identifié

L'avenir est incertain et tant mieux

ça nous laisse le temps pour lui sourire..."

                                                               Pep's

Depuis hier, j’ai fini le livre et compris que " la touche étoile " était un peu triste tout de même…

Elle désigne l’instant pour mourir, à l’heure de son choix et non en respect du destin, ou au terme d' efforts médicaux . ( C'est le dernier combat militant de Benoîte Groult qui a prévenu ses enfants qu'elle ne saurait pas vivre dans la dépendance‚ sans lire‚ sans voir la couleur du ciel et de la mer‚ mais qu'elle refusait de les impliquer dans une décision dont elle se voulait responsable.)

"Je ne suis jamais pressée de voir disparaître mes protégés, dit Moïra. Je m’attache à eux. Je ne devrais pas. Mais je t’aime assez, Alice, pour admettre que tu veuilles renoncer, parce que tu as su saisir tes chances et toutes celles que j’ai pu t’offrir. Y compris la dernière : mourir à ton heure. Quand tu seras prête, Alice, je serai là. Fais-moi signe en appuyant sur la touche étoile. "

Tout compte fait, je choisis aujourd'hui la touche "Pause" ...

Cathy , distraite et  joueuse

mais qui n'oublie pas son marque-page préféré dans son livre préféré (- :