Dessine-moi un mouton...
Ton absence
Métro
"Il a la tête basse, assis seul sur son lit
Il pense à la fille qu'il a vue vers midi
La télé fonctionne mais il ne l'écoute pas
Il veut la serrer dans ses bras
Elle est dans la cuisine et elle pense à celui
Qui tenait la porte pour qu'elle vienne à lui
Juste un regard, pas le moindre mot
Quand s'est fermée la porte du métro
Cette planète est grande, mais la ville est petite
C'est un coup d'oeil dans le métro
Un scénario pour la Métro...
Dans le rôle principal il y a la Providence
Pour aider à l'intrigue il y a le facteur chance
Les décors, sont des décors naturels
Et le casting est fait de personnages réels
Mais la réalité dépasse la fiction
S'il s'agit de coeur et de séduction
Tout est possible, quand on est cible de Cupidon
Fin du film"
McSolar
Démesure
Départ anticipé
Tout est bien
Textos
" …Ces messages nous avaient offert une belle liberté, une spontanéité tranquille, une légèreté aussi. Une audace improbable au téléphone, impossible l’un en face de l’autre. Comme si, débarrassées de l’esclavage du contact physique, libérées du corps, nos relations avaient été plus franches. Soustraits au regard de l’autre, on s’est livrés sans pudeur, sans peur de paraître ridicules, sans l’angoisse d’être jugés. La vérité n’était pas édulcorée. C’est plus facile d’écrire que de dire : " J’ai envie de vous… "
I Le Louarn
Lire
"Quand je lis, je ne vois rien, je n'entends rien, je suis soustraite du monde.
Il n'y a pas de chagrin qui résiste aux pages d'un bon livre."
I. Le Louarn
L'iris et la rose
Entre désir et plaisir...
" Les plaisirs ressemblent à des coquelicots,
A peine saisis, déjà détruits ;
A des flocons de neige tombant sur une rivière,
Eclairs blancs à jamais évanouis. "
G. Choephel
"...Tous ces plaisirs sont certes agréables mais ils ne sont pas le bonheur. Si le plaisir entrave la liberté intérieure, il fait obstacle au bonheur.
Le plaisir devient suspect dès qu’il engendre le besoin insatiable de sa répétition.
Vécu parfaitement dans l’instant présent, comme un oiseau passe dans le ciel sans y laisser de trace, il ne déclenche aucun des mécanismes d’obsession, de sujétion, de fatigue et de désillusion qui accompagnent d’habitude la fixation sur les plaisirs des sens."
Mathieu R.
Correspondance
Rencontre
« Les mots écrits se sont ainsi, dans mon regard sur ce qui m’entoure, substitués aux choses. Ils permettaient de décrire le monde réel, mais ils élevaient simultanément un obstacle entre ce monde et moi. Au lieu de regarder la réalité elle-même, je me suis contenté des mots qui la décrivaient…
Cette attitude a aussi concerné les êtres humains. J’ai été plus à l’aise avec les personnages découverts dans les livres qu’avec les personnes affrontées face à face. Dans les rencontres faits avec les premiers, faits de papier et d’encre, je peux imposer mon rythme, sauter une phrase, revenir en arrière, et même fermer le livre ; dans les rencontres avec les personnes faites de chair, et surtout de paroles, il me faut accepter un cheminement qui est autant tracé par l’autre que par moi…
Les rencontres sont rarement aisées. Un humain face à un autre… Ce que chacun ressent lui est suggéré par son expérience qui peut l’inciter à des attitudes opposées : craindre, se protéger, préserver sa propre identité en se refermant, ou faire confiance, partager, accepter le risque d’un cheminement commun...
A chaque instant, un équilibre provisoire est obtenu entre ces deux positions aussi aventureuses l’une que l’autre… »
Albert Jacquard
Premier baiser
"Tant qu'il y aura des yeux reflétant les yeux qui les regardent ;
tant qu'une lèvre répondra en soupirant à la lèvre qui soupire ;
tant que deux âmes pourront se confondre dans un baiser,
il y aura de la poésie..."
Gustavo Adolfo Bécquer
Les yeux dans les yeux
" Les yeux couleur de cendre, avec leurs rêves,
les yeux couleur de ciel, avec leurs illuminations,
les yeux couleur de miel, avec leurs friandises,
les yeux couleur du café, avec leur force attirante,
les yeux qui recueillent avec soin
la force et la douceur contenues
dans tout ce qui les entoure.
Tous les yeux…
Ceux qui te rappellent la limpidité du ciel,
et ceux où fait halte et se repose
la profondeur des mers.
Ceux qui te montrent en eux
les déserts et leurs mirages.
Ceux qui s’enfoncent
à force d’approfondir les mots
et de réfléchir leur sens.
Ceux dont la vision est vaste,
et le mouvement retenu.
Ceux dont les paupières couvent la flamme
d’un mouvement calme,
et d’autres, d’autres encore…
Les yeux qui s’émeuvent, les yeux qui méditent,
les yeux qui savourent,
et ceux dont les eaux troubles multiplient les secrets... "
Mayy Ziyada
et Merci Litllesun...