Méditation
Un exercice pour se délester des fardeaux inutiles...( Lise Bartoli in Psychologies Magazine )
"Installez-vous confortablement, fermez les yeux, respirez profondément. Visualisez-vous au bord d'une rivière. L'endroit est baigné d'une lumière blanche et bleue.
Visalisez une barque qui vogue vers vous. Fiable et solide, elle vous est envoyée pour vous soulager. La laisser accoster près de vous.
Penser à ce qui vous préoccupe (petits ou gros soucis) . Ils peuvent prendre la forme d'objets, d'images, de sensations...Déposez-les dans la barque et ressentez votre soulagement.
Observez la barque chargée de vos soucis qui s'éloigne et ressentez la légèreté que cela vous procure. Suivez-la des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Revenez ici et maintenant, progressivement."
Après cet exercice de méditation, j'en viendrais presque à regretter mes élèves qui s'échappent progressivement vers d'autres horizons... ((- :
Demain
Compte à rebours
Ici et maintenant
"Il faut avoir confiance dans les surprises
Vacances en vue...
Mais déjà pourtant on pense à la rentrée...Moments difficiles car décisifs en cette fin d'année scolaire où nous sommes tous fatigués et où il faut puiser dans nos dernières forces pour corriger les évaluations, remplir les livrets, recevoir les parents, faire les commandes de papeterie et librairie, constituer les classes...Le tirage au sort m'a désignée pour avoir la classe "la plus difficile" à la rentrée...
Je dois dès aujourd'hui mettre en pratique les préceptes qui nourrissent mes lectures depuis quelques mois maintenant : ne pas anticiper, ne pas s'inquiéter...On verra bien en septembre ce que me réserve la prochaine année scolaire ...
Petit Soleil bleu et jaune (- :
C'est l'histoire d'un maître religieux qui parlait tous les jours à ses disciples. Un matin où il se trouvait sur son estrade, s'apprêtant à parler, un petit oiseau se posa sur le rebord de la fenêtre et se mit à chanter de tout coeur. Lorsqu'il se tut et qu'il s'envola, le maître dit : "Le sermon de ce matin est terminé."
"Et si on ne faisait rien ?"
"On se réveillerait dans sa chambre, un matin d'été. Il y aurait des rayons de soleil par les persiennes et une petite poussière blonde. L'oreiller serait tout chaud, mais de l'autre côté, on trouverait un coin d'oreiller frais. On ne penserait pas du tout au reste de la journée. On entendrait juste quelques voix tranquilles qui parleraient loin, à l'autre bout de la maison..."
P. Delerm
Entre le blog et le cahier, mon coeur balance...
"L'épaisseur du cahier : celle du livre et du temps. Comme eux, il ne peut se donner tout entier d'un seul coup. Il se découvre progressivement, page à page, voire ligne à ligne. D'où la fascination et le vertige que suscitent les cahiers neufs, sur lesquels rien n'est encore inscrit. Tant de possibles en réserve, plus nombreux qu'on n'en peut même rêver.
Avancer dans l'écriture d'un cahier, c'est voir à mesure s'écarter une multitude de possibles. S'inscrire ligne à ligne un seul texte, aussi pluriel qu'on voudra , un seul malgré tout."
R.P. Droit / Dernières nouvelles des choses...J'adore
Question philosophique
Se retrouver...
"C'est au fond de tes yeux
là où le monde effleure tes rêves
Là où le bonheur n'est plus un mystère...
...Là où je t'emmènerai
Aucune peur, ni aucun doute
Le monde est toujours en été
Pas de douleur et pas de déroute
C'est là que je t'emmènerai
Sur ma route
pour te réchauffer et te protéger
Sans t'étouffer
Je t'emmènerai..."
F. Pagny
Dis quand reviendras-tu ... ...Au printemps tu
Entre nous...
"Ça ressemble à la Toscane douce et belle de Vinci.
Les sages et beaux paysages font les hommes sages aussi.
Ça ressemble à des images, aux saisons tièdes, aux beaux jours.
Au silence après l'orage, au doux toucher du velours.
C'est un peu comme ces musiques qu'on entend sans écouter.
Ces choses qui n'existent jamais tant que le manque qu'elles ont laissé.
Ça ressemble à ces grand-routes, sans virage, sans détour.
La dolce vita sans doute...
Ça ressemble à la sagesse, à ces paix qu'on signe un jour.
Juste au prix de nos jeunesses, sans trompette ni tambour.
C'est plein de baisers caresses, plein de mots sucrés d'enfants.
Attestations de tendresse, rituel rassurant.
Harmonie, intelligence et raison ou sérénité.
Complice connivence, autant de mots pour exprimer tout ce que c'est... "
JJ.G
A quelle maison ressemblez-vous donc ?...
A quelle maison ressemblez-vous donc ?...
"Les maisons sont comme les gens, elles ont leur âge, leurs fatigues, leurs folies.
Ou plutôt non : ce sont les gens qui sont comme des maisons, avec leur cave, leur grenier, leurs murs et, parfois, de si claires fenêtres donnant sur de si beaux jardins."
Christian Bobin