"... serez-vous toujours là quand je reviendrai  ? Il faut que je le sache. Quand j'écris "là", je veux dire... Qu'est-ce que je veux dire en fait ? Je veux dire : juste là. Vous me comprenez. J'ai peur que vous disparaissiez. je veux bien freiner. Je veux bien arrêter. Je veux bien des mots vides et muets. Mais des mots vides et muets AVEC vous, pas sans vous !"

                        ... p 238 ... dernière citation de D. Glattauer ... promis !

                               Après, j'enchaînerai avec   La septième vague  !!  :-))

"Pour moi vous écrire et vous lire est un "temps mort" dans ma vie familiale. Oui, c'est une petite île isolée de mon univers quotidien, une petite île sur laquelle j'aime beaucoup m'attarder seule avec vous, et j'espère que cela ne vous dérange pas."

                                                         Quand souffle le vent du nord  p 133

Merci encore à toi, Servanne, pour cette grande découverte :

"un des dialogues amoureux les plus enchanteurs et les plus intelligents de la littérature contemporaine."  

Un de ces livres qui me font me lever la nuit pour les déguster en cachette...

J'ai adoré !!! 

[ Et si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant:

«Parce que c’était lui, parce que c’était moi.»... ]

"Chère Emmi, nous avons fait une pause de trois jours sans mails. Je trouve que nous pourrions nous y remettre. Je vous souhaite une bonne journée de travail. Je pense beaucoup à vous, le matin, le midi, le soir, la nuit, entre-temps, à chaque fois un peu avant et un peu après - et aussi pendant. Je vous embrasse, Leo."

"Cher Leo, VOUS avez fait une pause sans mails, pas moi ! Je vous ai observé avec attention pendant que vous faisiez votre pause. Et j'ai attendu que vous y mettiez fin. J'ai attendu avec beaucoup d'impatience. Mais cela s'est révélé payant. Vous êtes revenu et vous pensez à moi, c'est bien !"

                                                                                                p 129

Un scoop ! :  La suite de ce roman, « La septième vague » sortira le 6 avril.

Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l’unissait en esprit avec Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas de chair, pas d’avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d’amour où l’on ne connaît pas le visage de l’autre ? Où l’on rêve de tous les possibles ? Où l’on brûle pour un(e) inconnu(e) ? « Pourquoi veux-tu me rencontrer ? » demande Léo, inquiet. « Parce que je veux que tu en finisses avec l’idée que je veux en finir » répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l’amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit. Léo et Emmi finiront de s’esquiver pour mieux… s’aimer.



Et pour ceux qui n’ont pas encore lu « Quand souffle le vent du nord », il sera disponible en poche le 1er avril.

en Bretagne ?

ou en île de France ?

provenance Thaïlande !

                                 Pâquerette en collerette
                                         Bouton d’or en toque d’or
                                           Primevère en gilet vert
                                             Par les jardins et les champs
                                                Fêtez, fêtez le printemps !

25 x 41 compétences à évaluer ..... Grrrr !

Elèves et maîtresse enfermés

 alors qu' il fait si beau dehors !

Le mercredi, je fais toujours un petit tour chez Lily

(et les autres jours aussi !...)

http://www.marie-alex.fr/lily-framboise/

“J’étais au­tre­fois bien ner­veux.
Me voici sur une nou­velle voie :
Je mets une pomme sur ma table.
Puis je me mets dans cette pomme.
Quelle tran­quillité !”

Henri Mi­chaux

 En avril, le Viet - Nâm !

Et pour cet été, c'est décidé ...  les Alpes ! :-))

Et en attendant, "Que souffle le vent du nord !" :-))

Première promenade printanière :-)

     Un ruisseau, des chevaux, 

un ciel bleu ,

 et des cerisiers en fleurs

ce fut ... un dimanche de bonheur !

( à fredonner sur l'air de La maison du bonheur ;-)

 Ma première jonquille :-))

            N’y eût-il dans le désert
            qu'une seule goutte d’eau qui rêve tout bas,
            dans le désert n’y eût-il
            qu’une graine volante qui rêve tout haut,
            c'est assez,
            rouillure des armes, fissures des pierres, vrac des ténèbres
            désert, désert, j’endure ton défi ,

blanc à remplir sur la carte voyageuse du pollen.

 Aimé Césaire

♥

♥

" Écrire, c'est comme embrasser, mais sans les lèvres.

Ecrire, c'est embrasser... mais avec l'esprit."

Un livre "qui se lit comme un bonbon",

il me tarde de le déguster ...

Merci Servanne pour l'idée,

En ferais-tu un joli billet ? 

 ♥

En cette journée particulière,

Osée posée sur un rocher,

Elle s'était surprise à rêver...

De ses ondes prisonnière,

Un prince, presque nu, la libérait.

Dans son paradis imaginaire il l'emmenait.

Qui, en quelques subtils mouvements de reins,

Allait peut-être changer son destin...

De sirène en femme, doucement,

Délicatement, la transformer ...

Le lendemain, elle s'éveilla...

Son prince brun s'était éclipsé.

A son destin  l'avait laissée,

Sirène à vie, elle demeura...

Ame éternelle,

Ecume des mers.

                       Cathy 

Pour toi, Lily...

j'ai retrouvé dans mon cahier de petite écolière de maternelle (...je ne te dirai pas l'année !)

le " lutin qui parcourrait le monde sur le dos d'une oie sauvage

et qui n'arrêterait pas de s'émerveiller

au gré de ses découvertes et de ses amitiés"...

Un très joli moment partagé au cinéma cet après-midi avec mes petits élèves...

 35 ans après, je retrouve avec eux la jolie fée dans sa maison sur l'eau ,

la baleine, le merveilleux Gepetto et son pantin de bois...

Beaucoup d'images me sont revenues,

et la petite musique aussi...

  Vous en souvenez-vous ?