"Elle ne partage rien de ton passé trop long, ni toi du sien, si court. Ce qui vous a réunis, ce qui réunit tout le monde, c'est la solitude, le besoin de tendresse, l'envie d'exister pour quelqu'un, la nouveauté aussi. Peut-être même que la certitude, avant d'avoir commencé, que cela ne durerait pas, vous a rapprochés : ni l'un ni l'autre ne voulait se lier, vous vous êtes engagés dans une relation que vous vouliez précaire. Mais sans le savoir, déjà tu t'installais dans le confort d'être aimé."

                                                   La distraite. T. Saive

"Le non fait désordre, rompt des équilibres, empêche de tourner en rond.

Le oui est au service de la politesse, de l'obéissance, du respect, pas le non.

Il est d'autant plus malaisé de dire non qu'en face, un autre nous sollicite.

Oser dire non à l'autre, c'est sortir d'un moule commun, confortable et rassurant, en introduisant une séparation dans la relation.

En nous différenciant, nous nous affirmons comme individu désirant et autonome."

                                                                                                 Marie Haddou

"Penser, c'est dire non. Remarquez que le signe du oui est d'un homme qui s'endort ; au contraire, le réveil secoue la tête et dit non."                                                                                           Alain

  Dilemne de la balance

                                                   quand le non désire dire oui !

« Ceci est l’histoire de Kay Bartholdi. Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant. Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m’a dit : Tu en fais ce que tu veux, je ne veux plus les garder. » Ainsi commence ce roman par lettres comme on en écrivait au XVIIIe siècle. Il raconte la liaison épistolaire de Kay Bartholdi, libraire à Fécamp, et d’un inconnu qui lui écrit pour commander des livres. Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, ils se font des confidences, ils se tendent des pièges, s’engagent dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d’une déchirure ancienne, s’efforce de repousser.
Mais qui pourrait prédire vers quelle révélation l’emmène ce nouveau lien noué à travers des livres dont chacun des correspondants se sert comme de masques pour cacher ses vrais sentiments ?

Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es et comment tu aimes

Le fil de la mémoire, de l'amour, du désir, de la liberté d'aimer

ou de répéter sans arrêt les mêmes peurs, les mêmes douleurs, les mêmes échecs...

"- Le désir a besoin de lignes de fuite, de perspective. Si un détail arête sa trajectoire, il meurt aussitôt. C'est pour cela que tu ne peux rien construire sur le désir.

- Mais tu restes en vie ! Tu es en mouvement perpétuel...

- Oui, mais tu ne construis pas. Tu rebondis de mur en mur, tu t'échappes. Tu n'aimes personne..."

                                                                                                     K. Pancol

"Dans l’amour, quand on n’est pas deux, on est moins qu’un."

                                        JM Parisis

...ou beaucoup plus qu'un ! ?

"Toi plus moi, plus eux , plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui plus elle et tout ceux qui sont seuls
allez venez et entrez dans la danse
allez venez, laissez faire l'insouciance

A deux à mille je sais qu'on est capable
tout est possible tout est réalisable
on peut s'enfuir bien plus haut que nos rêves
on peut partir bien plus loin que la grève..."

                                     Grégoire

Un lieu magnifique pour une exposition magique !....

Depuis 2003, l’Unicef mobilise plus de 80 Créateurs et Artistes mondialement connus, Maisons de Mode et Lieux mythiques pour l’opération Frimousses de Créateurs.

Les créateurs participant à l’opération mettent ainsi leur imagination et leur talent au service des enfants en réalisant de superbes poupées griffées, uniques et originales.
Véritables objets de collection, elles sont vendues aux enchères et les fonds collectés sont intégralement reversés à l’Unicef.

Parmi mes préférées...

"...le bonheur est un concept que l'on devrait enseigner à l'école, car il nécessite un long apprentissage, et il faut du temps pour d'abord réaliser puis comprendre et ensuite mettre en action, que c'est uniquement notre regard qui donne la couleur à notre vie."

                         Joëlle / http://www.lechemindubonheur.blogs.psychologies.com

Chère Joëlle,

Le bonheur n'est malheureusement pas à l'ordre du jour des nouveaux programmes de l'école primaire...

Pourtant il trouve sa place à chaque instant qu'un enfant apprend à lire... Comme par magie, c'est le monde qui s'offre à lui...

Cultivons cette étincelle dans les yeux de nos petits et halte aux évaluations dès l'âge de 2 ans !!!

"Nous sommes responsables des sentiments que nous cultivons en nous comme un jardinier l'est de son jardin. Bien sûr, il y a un climat et un terrain donnés, des événements, des orages, trop de pluie ou de soleil, mais cela ne supprime pas la responsabilité du jardinier, c'est à dire sa vigilance et son action."

                          J. Salomé

"Alberti disait d'un tableau qu'il est une fenêtre ouverte sur le monde, par là il indiquait le rôle de la représentation picturale : re-présenter, présenter à nouveau, présenter à travers une certaine perspective ce qu'il y a de donné à voir.

Dans un tableau, seul ce qui est donné est à voir. D'où notre embarras face à une toile. Une fois que l'on a regardé, que reste-t-il à faire ? Fuir en achetant une reproduction, en se concentrant sur son titre pour aussitôt passer à la suivante...Ou alors lire, cad interpréter ce qui est donné à voir comme autant de signes. Cette opération nous replace dans la situation qui nous est la plus confortable : on lit le tableau comme on lirait un livre. Alors seulement le tableau aura la profondeur des interprétations multiples.

...Devenu livre, il sera un monde."

F.Pernin

"...Quand les mots ne vous répondent plus
On courbe le dos
Un jour au bout de la rue…

Vous mène là
A Tien An Men
A pas baisser les bras
Seul face à soi même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parcequ’on a plus que ça
Peut-être que Tien An Men
Est plus près que ce qu’on croit

Que nos guerres quotidiennes
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas..."

                 Calogero

"...En fait nous n'avons besoin de personne ! Ou presque… Et tout ce qu'on pourrait alors rencontrer  d'heureux dans notre relation avec un, une autre devrait être pris comme un cadeau. Un petit ou un grand. Ou une absence de cadeau qui est un cadeau remis à plus tard. « Regarde, je porte en moi un joyau merveilleux, un bonheur, et je te laisse le regarder, t'en imprégner, le voir briller dans tes pupilles. Je ne te le donne pas, car c'est impossible.  Ce trésor ne se donne pas, ou alors je mourrais si tu le prenais. Il se dévoile, et sois assez amoureux pour l'épouser du regard, du cœur ."

                                                                                   http://pierre.juste.free.fr

"A tout désir correspond une frustration. Le désir, toujours plus beau dans l’imaginaire, apporte plus ou moins de déception dans sa réalisation et de frustration dans sa non-réalisation. Dans l’hypothèse où la réalité correspondrait à l’imaginaire, le plaisir ne durant qu’un temps, nous sommes ensuite renvoyés au manque et à la frustration.

Sur nos manques, nous construisons la spécificité de nos désirs.

"La conversation est un jeu télépathique et une énigme. il nous faut constamment deviner pourquoi les autres disent ce qu'ils disent. On ne sait jamais quand les mots vont se mettre à danser ensemble, les opinions à se caresser, les imaginations à se déshabiller, les sujets à s'ouvrir."

"Quelles possibilités une lettre offre-t-elle que n'offre pas la conversation ?"

                         T. Zeldin

"L'éphémère a ceci de bien, c'est que, de chrysalide pendant plus ou moins de temps il grandit, se nourrit et se développe en harmonie dans son milieu, puis il devient papillon et s'envole pour faire sa vie ailleurs ou s'éteindre - Les rencontres fonctionnent et finissent toujours comme cela- "

                                                                                                  Valériane

"La lucidité est l’ennemi de l’état amoureux. Si les rationalisations et l’objectivité prennent le pas sur la subjectivité et la capacité à se laisser porter, le Prince ne restera pas Charmant bien longtemps. La croyance est l’alliée de la rencontre amoureuse, ce qui lui donne cette allure surnaturelle, magique et merveilleuse."

                                                                                                 Djénati

"N'ayez pas peur du bonheur

Il n'existe pas

Ni ici ni ailleurs,

Nous allons mourir demain,

Ne dites plus rien

Laissez vous aller, le temps d'un baiser,

Je vais vous aimer

  Le trésor n'est pas caché,

Il est juste là

A nos pieds dévoilé

Il nous ferait presque tomber

c'est dommageable qu'on ne vive qu'une fois

C'est le temps d'une joie

Qui s'offre comme vous à moi...

Laissez vous aller, le temps d'un baiser

Je vais vous aimer..."

http://www.youtube.com/watch?v=kkpODAdqkEA

is vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu dôrle de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci? Seleuemnt 55 porsnenes sur cnet en snot cpalabes.Je n'en  cyoaris pas mes yuex que je sios cabaple de cdrpormendre ce que je liasis. Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin. Soeln une rcheerche fiat à l'Unievristé de Cmabridge, il n'y a pas d'iromtpance sur l'odrre dnas  luqeel les lerttes snot, la suele cohse imotprante est que la priremère et la derènire letrte du mot siot à la bnone palce. La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Étonannt n'est-ce pas? Et moi qui ai tujoours psneé que svaoir élpeer éatit ipomratnt! Si vuss poevuz le lrie, fitaes le svirue !!!

Méthode globale, méthode syllabique, méthode mixte... Chers Parents, n'écoutez pas ce qu'on vous dit ! L'important est d'avoir l'envie de lire, pour ensuite prendre du plaisir dans la lecture...

"Le bonheur, c'est simple comme rien"

C'est le titre de l'article de Delphine Peras dans le dernier magazine Lire...Elle critique le dernier roman de Christine Orban "N'oublie pas d'être heureuse" en ces termes peu flatteurs :

"Les livres de Christine Orban sont à la littérature ce que le surimi est au crabe, ou l'acrylique au cachemire : un pur succédané, un avatar grossier qui ne fait pas longtemps l'illusion."

Je ne comprends même pas que le "métier de critique" puisse exister !!!!  Surtout quand on compare pour le même ouvrage les avis de différents soi-disants experts, un livre ( tout comme un film ou un restaurant )  peut récolter de zéro à 5 étoiles selon la personnalité du critique...

Conclusion :

Je ressors de ma bibliothèque un livre de Christine Orban : "Le silence des hommes" et je vous en proposerai quelques extraits...que vous soyez amateurs de surimi, de crabe ou de caviar !!!

Une découverte ce matin à la télé : Benoîte Groult, une écrivaine de 89 ans dont je n'ai jamais lu de livre ! Demain je cours à la bibliothèque rattraper le temps perdu !...

A leurs deux ans de mariage, Paul Guimard déclare: «Je tiens à fêter mes deux ans de fidélité conjugale.

Je ne m’en serais jamais cru capable.» A leurs trois ans de mariage, il ne dit plus rien et elle ne demande rien.

Le pacte de Sartre et Beauvoir leur semble la manière la moins meurtrière d’aliéner sa liberté à un autre.

«Il y avait l’amour essentiel. Mais nous ne nous voyions pas vivre soixante ans ensemble sans regarder une autre femme, un autre homme. Ce n’est pas facile. Mais la vie n’est pas facile, et la vie amoureuse encore moins. »

*

«Pour construire sa vie, il faut s’évader, casser les codes, les habitudes, les morales. Les barreaux repoussent, on n’en finit jamais. Aujourd’hui, je dois lutter pour exister comme femme vieillissante.»

"...Si j'étais elle
Je saurais dire tant de ces choses
Tant de ces mots qu'elle ne dit pas
De sa voix douce à en frémir
Si j'étais elle
Je ne voudrais pas de tous ces songes
De tous ces drôles de mensonges
Qu'elle s'invente pour s'enfuir

Mais il n'y a qu'elle
Qui sait se taire ainsi
Et elle se cache dans ses silences
Comme une toute petite fille

Mais il n'y a qu'elle
Qui sait se fuir comme ça
Et elle s'allonge dans son absence
Tout contre moi tout contre moi."

                     J. Clerc

"Souvenez-vous du soir de chance
Où nous avons, déjà complices
Après l'esquisse d'un pas de danse,
Quitté ces gens si ennuyeux

On aurait pu rouler plus loin
En s'arrêtant de temps en temps
Pour faire le plein
De désirs et de sentiments
On aurait vu la fin du film
Mais vous étiez déjà debout
Avant le bout de la bobine,
Souvenez-vous

Souvenez-vous, nous allions vite
De peur que la laideur s'invite
Comme dans ces contes
Où on raconte
Qu'il faut rentrer avant minuit..."

                           J Clerc

http://www.youtube.com/watch?v=gJ91KF9Oemw

"Il faut caresser le petit poème
D'une main légère et qui pèse à peine,
Toujours dans le sens des plumes des ailes,

Pour l'apprivoiser, lui dire qu'on l'aime
Que le ciel immense est son vrai domaine,
Qu'il est tendre et beau, que la vie l'appelle...

Il hésite un peu, l'attente est si belle,
Il frémit encor, le désir l'entraîne
Et s'envole alors le petit poème."

J.  Charpentreau...le poète des enfants, et des grands...

"On sait surtout se taire

Siroter le même air

Le silence te va bien, si bien

J’entends la mer

On se dit tout sur tout

Puis on en vient aux mains

Désordre intime

L’eau a le goût du vin

Avec toi, je ne me sens pas nue

Je ne me sens pas non plus

De celles que tu

   Ne reverras plus..."

                                        Berry ..."Belle comme tout"

Le carnaval s'en va, les roses vont éclore:
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon.
Cependant du plaisir la frileuse saison
Sous les grelots légers rit et voltige encore,
Tandis que soulevant les voiles de l'aurore,
Le Printemps inquiet paraît à l'horizon.

Du pauvre mois de mars il ne faut pas médire,
Bien que le laboureur le craigne justement;
L'univers y renaît ; il est vrai que le vent,
La pluie et le soleil s'y disputent l'empire.
Qu'y faire ? Au temps des fleurs, le monde est un enfant;
C'est sa première larme et son premier sourire.

                 Musset / Roby

"J'éteins la lumière,

où va-t-elle ?..."

  Lampe  Berger

                                                                             Etoiles Filantes

Dans les étoiles filantes, on retrouve cette poésie cosmique, cette allégorie du destin humain suspendu, en chute, en voyage entre ciel et terre, connu et inconnu, matériel et immatériel, vie et mort, les étoiles filantes y sont vues comme une échelle entre deux mondes, le microcosme et le macrocosme.
Le corps en porcelaine de Limoges est émaillé d’un bleu profond qui symbolise la nuit. Il accueille une voûte d’étoiles transparentes en cristal de Swarovski et leur panache doré en métal.

                                                                                                    Antonio Cagianelli

Poète ayant choisi un mode d’expression en 3 dimensions, il poursuit une quête iconoclaste qu’il exprime à travers toutes les matières.