20 décembre 2011
Le bonheur, désespérément...
En cette période de passage obligé par la case paillettes, j'aime ressortir mes "classiques"... Christophe André, ma référence, ma préférence ...
"Toute forme d'espoir nous fragilise : "Il n'y a pas d'espoir sans crainte", disait Spinoza. D'où la notion de "gai désespoir", prônée par Comte-Sponville, dans son ouvrage Le Bonheur, désespérément : la sérénité ne peut qu'exclure toute forme d'espoir et d'attente. Car l'espérance porte en germe la déception, l'angoisse et la dépendance. Il faut donc cultiver la liberté envers nos espoirs. Sans nihilisme, mais simplement en essayant d'habiter différemment le réel."
C. André p 225
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