Me lever tôt.
Avoir une journée devant moi rien que pour moi.
Prendre un bain moussant en écoutant Bazbaz.
Lire et dévorer "La conversation amoureuse"d'Alice Ferney, dans le jardin de ma maison.
Faire la sieste au soleil de l'automne.
Me réveiller, libre de rêver encore.
Et bloguer, seule devant le monde entier.
"La conversation amoureuse"
" N’avait-elle pas tout simplement été une qui aime un fantôme ? Ne l’avait-elle pas poursuivi justement parce qu’il lui échappait ? Ne tenait-elle pas au sentiment qu’elle avait conçu pour lui plus qu’à lui-même ? Etait-il vraiment aimable ? Ces questions n’avaient pas de réponse. Elle croyait l’aimer. [...]
Des regards et cette voix mais pas une seule promesse, il fallait en convenir. Je ne vous en ai fait qu’une seule, lui dit-il parce qu’il voyait les larmes, et celle-là je l’ai tenue. J’ai besoin que vous existiez et vous êtes pour toujours dans ma vie, dit-il. Je le sais, dit-elle. Et maintenant retournez chez votre mari, dit-il. Et souriez ! cria-t-il dans la nuit. Hop là ! Nous vivons ! "
Alice Ferney