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Mes mots bleus et ... roses

6 mars 2008

Lire

livre_coeur

"Quand je lis, je ne vois rien, je n'entends rien, je suis soustraite du monde.

Il n'y a pas de chagrin qui résiste aux pages d'un bon livre."

                                                         I. Le Louarn

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5 mars 2008

L'iris et la rose

                                                 " J’irai dimanche à Orly sud

voir le métal se prendre pour une plume…

avion_phare

Cherche regard neuf sur les choses...

Cherche iris qui n’a pas vu la rose...

Je veux brûler encore une fois

   Au brasier des premières fois… "

                              R. Luce

5 mars 2008

Entre désir et plaisir...

coquelicots

" Les plaisirs ressemblent à des coquelicots,

A peine saisis, déjà détruits ;

A des flocons de neige tombant sur une rivière,

Eclairs blancs à jamais évanouis. "

                                               G. Choephel

_ph_m_re

"...Tous ces plaisirs sont certes agréables mais ils ne sont pas le bonheur. Si le plaisir entrave la liberté intérieure, il fait obstacle au bonheur.

Le plaisir devient suspect dès qu’il engendre le besoin insatiable de sa répétition.

Vécu parfaitement dans l’instant présent, comme un oiseau passe dans le ciel sans y laisser de trace, il ne déclenche aucun des mécanismes d’obsession, de sujétion, de fatigue et de désillusion qui accompagnent d’habitude la fixation sur les plaisirs des sens."

                                             Mathieu R.

5 mars 2008

Correspondance

je_t_m

"Sous la lune

Quelques-unes

de mes pensées se défont...

Certaines me reviennent

un peu plus troublées que de raison...

J'imagine

qu'elles terminent

leur course au bord de ton balcon...

On devrait correspondre

Puisque tu me corresponds..."

                    Francis C.

4 mars 2008

Rencontre

« Les mots écrits se sont ainsi, dans mon regard sur ce qui m’entoure, substitués aux choses. Ils permettaient de décrire le monde réel, mais ils élevaient simultanément un obstacle entre ce monde et moi. Au lieu de regarder la réalité elle-même, je me suis contenté des mots qui la décrivaient…

Cette attitude a aussi concerné les êtres humains. J’ai été plus à l’aise avec les personnages découverts dans les livres qu’avec les personnes affrontées face à face. Dans les rencontres faits avec les premiers, faits de papier et d’encre, je peux imposer mon rythme, sauter une phrase, revenir en arrière, et même fermer le livre ; dans les rencontres avec les personnes faites de chair, et surtout de paroles, il me faut accepter un cheminement qui est autant tracé par l’autre que par moi…

arbre__tage

Les rencontres sont rarement aisées. Un humain face à un autre… Ce que chacun ressent lui est suggéré par son expérience qui peut l’inciter à des attitudes opposées : craindre, se protéger, préserver sa propre identité en se refermant, ou faire confiance, partager, accepter le risque d’un cheminement commun...

A chaque instant, un équilibre provisoire est obtenu entre ces deux positions aussi aventureuses l’une que l’autre… »

                                                                                                                                     Albert Jacquard

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3 mars 2008

Premier baiser

"Tant qu'il y aura des yeux reflétant les yeux qui les regardent ;

tant qu'une lèvre répondra en soupirant à la lèvre qui soupire ;

tant que deux âmes pourront se confondre dans un baiser,

il y aura de la poésie..."

                             Gustavo Adolfo Bécquer

3 mars 2008

Les yeux dans les yeux

yeux

" Les yeux couleur de cendre, avec leurs rêves,
les yeux couleur de ciel, avec leurs illuminations,
les yeux couleur de miel, avec leurs friandises,
les yeux couleur du café, avec leur force attirante,
les yeux qui recueillent avec soin
la force et la douceur contenues
dans tout ce qui les entoure.

Tous les yeux…
Ceux qui te rappellent la limpidité du ciel,
et ceux où fait halte et se repose
la profondeur des mers.
Ceux qui te montrent en eux
les déserts et leurs mirages.

Ceux qui s’enfoncent
à force d’approfondir les mots
et de réfléchir leur sens.
Ceux dont la vision est vaste,
et le mouvement retenu.
Ceux dont les paupières couvent la flamme
d’un mouvement calme,
et d’autres, d’autres encore…

Les yeux qui s’émeuvent, les yeux qui méditent,
les yeux qui savourent,
et ceux dont les eaux troubles multiplient les secrets... "

                                            Mayy Ziyada

                                                    et Merci Litllesun...

29 février 2008

Pour Ingrid, libre dans sa tête...

san_andi

"A quoi sert une chanson
Si elle est désarmée ?",
Me disaient des chiliens,
Bras ouverts, poings serrés.

Comme une langue ancienne
Qu'on voudrait massacrer,
Je veux être utile
À vivre et à rêver.

Comme la lune fidèle
A n'importe quel quartier,
Je veux être utile
À ceux qui m'ont aimé,

À ceux qui m'aimeront
Et à ceux qui m'aimaient.
Je veux être utile
À vivre et à chanter."

                 Julien C.

28 février 2008

Signes

"Je ne suis qu'un point...

A la fin d'une ligne
Une page qu'on tourne
Et je m'aligne
Je me pose et me retourne .

Je ne suis qu'une virgule...

Au milieu d'un phrase
Entre deux mots, je me case
Et je soupire avant que sur moi, un point on place
Je suis là et ne me déplace ...

Je ne suis qu'un point d'interrogation....

Qui se dessine sur ce clavier
Dans ma tête trop de questions
Qu'importe, je suis là pour exister
Je dépose cette affirmation!

Je ne suis qu'un point ...

A la fin d'une histoire
Un bonheur si éphémère
Qui avait caressé mes soirs
Je ferme mon cahier en pensant à hier ..."

                      Mercis pour Elle...

27 février 2008

Jeu du hasard

cartes

"Est-ce que, si on l'avait fait

On se ferait l'effet

Que l'on se fait à chaque fois ?

Je ne résiste plus

J'ai vu dans ton regard

Des remords disparus

Je rentre, il est trop tard"

                     Vanessa P.

25 février 2008

Soukkha

coeur_de_pierre

"La passion romantique est l’exemple même de l'aveuglement. Elle se nourrit d’exagérations et de fantasmes, et s’obstine à vouloir que les choses soient autres que ce qu’elles sont. Comme un mirage, son objet idéalisé reste insaisissable et fondamentalement frustrant.

Le renoncement ressemble à l’essor de l’oiseau dans le ciel quand s’effacent les barreaux de sa cage. Tout à coup, les préoccupations sans fin qui oppressaient l’esprit s’évanouissent, laissant s’exprimer le potentiel de liberté intérieure.

Le renoncement, c’est avoir le courage de s’affranchir de toute dépendance à l’égard des causes mêmes du mal- être.

Le non- attachement n’est en rien de l’indifférence, il a une connotation de joie, d’effort enthousiaste et de liberté. Il permet d’être ouvert aux autres, prêt à donner et à recevoir, libre d’attente et de crainte. Il apporte le soulagement dégagé de l’insatisfaction chronique d’un cercle vicieux. "

                                                                                                   Mathieu R.

13 février 2008

Distance

blog_en_pause

"Il y a des choses qui vont sans dire

et d'autres qui vont mieux en les disant..."

13 février 2008

Ma liberté de penser

zen

La liberté dont je suis privée

n'est pas, à ce que je crois,

de vivre dans une prison dorée.

Cette maison où je reviens à chaque fois

c'est mon abri, mon évidence

lorsqu'au delà des apparences,

la nuit fait place à la réalité,

à chaque retour de soirée.

La liberté dont je suis privée

c'est peut-être de t'enchaîner

dans mes pensées,

à chaque attente trop longue

d'un mot, d'une rencontre.

Attirance étrange

que je ne maîtrise pas

que je n'explique pas.

Résurgences du passé

lorsque ma liberté me poussait

à chercher un être idéalisé...

A ce jeu là je me perds plus que toi,

qui ne pense même pas à gagner.

Retrouver ma liberté de penser

Serait fortement conseillé.

De ces journées ensoleillées

profiter, et m'évader.

Le bonheur est à cultiver.

                                         Kty

13 février 2008

Jardin d'hiver

soleil_vert

"Je voudrais du soleil vert
Des dentelles et des théières
Des photos de bord de mer
Dans mon jardin d'hiver

Je veux déjeuner par terre
Comme au long des golfes clairs
T'embrasser les yeux ouverts
Dans mon jardin d'hiver

Ta robe à fleur
Sous la pluie de novembre
Mes mains qui courent
Je n'en peux plus de l'attendre
Les années passent
Qu'il est loin l'âge tendre
Nul ne peut nous entendre"

                       Au revoir  H Salvador

12 février 2008

La lettre

"J'ai reçu une lettre
Il y a un mois peut-être
Arrivée par erreur
Maladresse de facteur
Aspergée de parfum
Rouge à lèvres carmin
J'aurais dû cette lettre
Ne pas l'ouvrir peut-être

Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre de jeu
...n'aime pas les nonnes
Et j'en suis tombé amoureux

Elle écrit que dimanche
Elle s'ra sur la falaise
Où je l'ai prise par les hanches
Et que dans l'hypothèse
Où j'n'aurais pas le tact
D'assumer mes ébats
Elle choisira l'impact
30 mètres plus bas

Grâce au cachet d'la poste
D'une ville sur la Manche
J'étais à l'avant-poste
Au matin du dimanche
L'endroit était désert

Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre d'enjeu
...veux battre Newton
Car j'en suis tombé amoureux"

                         R Luce


12 février 2008

"Parle-moi des simples chosesEmmène-moi à

rose_jaune

"Parle-moi des simples choses
Emmène-moi à l'opéra
Offre-moi des roses et des camélias
Parle-moi des jolies choses
Des cahiers du cinéma
Et des questions qu'on se pose dès les premiers pas

Parle-moi de tes silences
Avec ta bouche et tes bras
Entre dans la danse et danse avec moi
Parle-moi de ces distances
Qui ne nous séparent pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas"

                        M Lavoine

12 février 2008

La merveille et l'obscur

chouette

"Entrer dans l'amour, c'est comme pénétrer dans un désert immense, avec seulement ses propres réserves, sans savoir combien de temps on pourra tenir. Il faut savoir que si on est vraiment dans l'amour, on va manquer de tout, jour et nuit, et que l'autre, absent ou présent , à aucun moment n'en est responsable. C'est une expérience de dénuement, de grand silence. et je crois que vivre en couple protège de cela.

L'amour c'est l'hermine de Cervantès. Si éprise de sa blancheur qu'elle préfère se laisser capturer plutôt que de salir son pelage. alors pour l'attraper, on dispose sur le chemin qu'elle vient d'emprunter , en avant et en arrière, un peu de boue : la voilà paralysée, incapable de fuir comme d'avancer. L'amour est comme l'hermine à la robe de lumière : c'est quand toutes les issues coutumières de la vie - le travail, les vacances, le couple...- sont barrées qu'il s'immobilise enfin, à portée de main.

La peur empêche de vivre, parce qu'elle empêche de mourir. Dans la peur qui vient du bord de l'eau, du bord d'une écriture ou d'un amour, on est appelé à se lâcher, à quitter cette proximité où l'on est avec soi-même, pour aller vers ce qu'on ignore, vers l'inconnu de soi."

                                                                                C. Bobin

6 février 2008

Libres

doisneau_3

"Tu peux venir te poser sur moi
Je ne veux rien t'imposer
Reste aussi longtemps que tu voudras
Si le voyage à mes côtés
Peut simplement te garder
Aussi libre que moi
Si tu es comme je crois
Aussi libre que moi

Ne résiste pas à cette envie
Viens contre tout, contre moi
T'engager comme avec toi je le suis
Sans garde fou et rester
J'ai fait le voeu de te garder
Aussi libre qu'on soit
                                            Calogero

6 février 2008

S'élancer

kandinsky_2

"La vie s’arrête lorsque la peur de l’inconnu

                                             est plus forte que l'élan ."                                                                                          

                                   Hafid Aggoune

6 février 2008

Choisir

"Quatre mots sur un piano, ceux qu'elle a laissés
Quatre c'est autant de trop, je sais compter
Quatre vents sur un passé, mes rêves envolés
Mais qu'aurait donc cet autre que je n'ai ?
Ne le saurai-je jamais ?

Moi j'aurais tout fait pour elle, pour un simple mot
Que lui donne l'autre que je n'offrirais ?
Elle était mon vent, mes ailes, ma vie en plus beau
Etait-elle trop belle ou suis-je trop sot ?
N'aime-t-on jamais assez ?

Quatre années belles à pleurer, maigre résumé
Cartes jouées mais la reine s'est cachée
Quatre millions de silences, de regrets qui dansent
Les questions, les soupirs et les sentences
Je préférais ses absences


_tang_bleu

Vous étiez ma vie comme la nuit et le jour
Vous deux, nouez, filiez mon parfait amour
Un matin vous m'avez condamnée à choisir
Je ne vous aimais qu'à deux
Je vous laisse, adieu
Choisir serait nous trahir"

                 P Fiori

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Mes mots bleus et ... roses
  • Sur ce blog, je partage depuis juillet 2007 mes sourires et coups de ♥ ... Sur mon autre blog, j'écris mon parcours de santé depuis l'annonce du cancer en janvier 2012. http://demauxenmots.canalblog.com/
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