...A l'art d'écrire.
Haïku en solde
Lieux de vie...lieux d'envie
Professeur(e) des écoles
Vague à l'âme
" J’ai peur des blessures qui entament
Qui rendent fou, qui vague à l’âme
J’ai peur des typhons des passions
Et des séismes ravageurs
Sur l’échelle de Richter.
J’ai peur des déchirures pour rien,
Des habitudes où tout semble aller bien.
J’ai peur d’être pris dans une histoire
Où tout s’en va, où rien ne va
Où je ne serais pas.
J’ai peur qu’une belle aventurière
Une Albertine de roman
M’emprisonne sur la terre."
Y. Simon
"Nous vivons dans une culture où le superflu est devenu si nécessaire
que nous sommes condamnés à toujours vivre dans le manque."
Aborder les choix de l'existence en renonçant à tout ce qui, au bout du compte,
révèle sa nocivité après avoir procuré un plaisir momentané.
Il est vrai qu'il est tellement difficile de dire non :
car dire non, cela revient à rejeter, à renoncer, à se priver.
Rétrospective
"Chaque impossibilité dévoile un rêve.
A rêver les impossibles de ta vie
tu l'agrandis aux horizons du ciel.
La différence est nécessaire, le manque aussi
pour que naisse le désir, et survienne la rencontre.
La rencontre, à ne pas confondre avec la relation
est le temps des espoirs les plus fous,
l'illusion que l'incomplétude fondamentale de chacun va être comblée.
Tu sais mes désirs,
tu devines mes peurs
et me rejoins dans mes rêves les plus insensés.
L'amour dans son exigence extrême
ne peut se contenter de la durée,
il veut l'instant et l'éternité.
Renoncer à ce qui nous manque
est souvent plus douloureux que renoncer à ce que l'on a.
S'il est difficile de faire l'économie
de la souffrance qui naît dans toute relation amoureuse,
du moins peut-on apprendre à ne pas l'entretenir,
à ne pas la nourrir.
La seule issue possible
loger l'instant
dans un coin d'éternité."
Merci Jacques Salomé pour ces pensées-tendresse qui résument mon aventure épistolaire...
Nuit étoilée
Les habitants de mon jardin ( suite )
De la grêle en mai !
Idéaliste
Pour tous tes mots Joëlle , merci !
Rencontre avec lendemain...
Ecole en trêve...
Résonance
Des mots-phare
Te rencontrer...
"Une rencontre est un moment dans lequel j’arrive en étant ouverte à tous les possibles…La possibilité de découvrir des émotions auxquelles je ne m’attendais pas, la possibilité d’éprouver un sentiment nouveau, la possibilité de laisser naître un désir.
Parfois réapparaît le besoin d’entrer dans une relation plus continue avec la personne que je découvre, non pour m’engager ni pour mettre en commun nos vies ou un lieu de vie, mais pour me donner la possibilité de me découvrir plus, de me connaître, d’explorer, d’inventer…
Il est des rencontres qui s’inventent au jour le jour, pour transformer chaque instant en une parcelle d’éternité."
J. Salomé
La fin des vacances...
"Quand le temps des vacances s’achève, il y a en nous, telle une graine semée, des élans nouveaux, des projets plein la tête pour la reprise, une anticipation de renouveau…
Resteront aussi les photos propres à inscrire une trace et la confirmation de moments privilégiés : ce que nous avons vécu , nous ne l’avons pas seulement rêvé…"
J. Salomé
Quand des chemins se croisent...
Un bouquet de roses... oranges
à disperser sur ton joli chemin...
Merci Joëlle
"Si la rose savait que sa grâce et sa beauté la conduisent tout droit dans un vase, elle serait la première à se trancher la gorge avec sa propre épine. Mais elle l'ignore et c'est dans cette poche d'ombre qu'elle puise la sève de sa survivance... Mon excuse à moi vient de là aussi."
Yasmina Khadra
Le coeur net
"Le virtuel ne s'oppose pas au réel mais à ce qui existe dans le concret,
alors que le réel s'oppose, quant à lui, au possible"
"Papistache"
"Quelque part, logée au carrefour d’un nœud de la toile médiatique, se tiendrait, invisible, silencieuse, muette peut-être, mais faite de chair, de sang et d’émotions, comme vous et moi, une internaute, abonnée aux billets qui vous attirent vous-mêmes ici — sinon quoi ?— , qui ne souhaite pas manifester sa présence.
Elle m’intrigue."
Les "relations AZERTY"...
un nouveau plaisir, avatar contemporain et résurgence d'une délectation très cérébrale que l'on croyait surannée : lire quelqu'un et lui écrire, tout simplement. (...) Libre expression de ses désirs et fantasmes, jeux de séduction via l'infini plaisir des mots, ritualisation des rapports, confessions intimes, tout ceci affranchi de surcroît de la pesanteur des corps" ...
P. Lardallier